« Pour nous, il n’y a pas de petits ou de grands projets. Nous mettons autant de rigueur dans le microscopique que dans la réalisation d’une tour de 20 étages. Quand un client investit des millions, rien ne doit être pris à la légère.
Gérer le détail à la puissance 100, on aime! Pas question toutefois de perdre en chemin la poésie d’un concept. Notre but ultime est de donner vie aux idées en conservant toute leur sensibilité. Un changement de programme? On passe en mode solution, car depuis 40 ans, notre hémisphère droit est aussi habile que le gauche à passer du rêve à la réalité. »
– Kevin McCandless
Entrevue avec Kevin McCandless
Q. Votre tiroir à chaussettes est-il aussi bien organisé que votre ordinateur ?
K.M. Beaucoup mieux, tout simplement parce qu’il y a moins de choses dedans.
Q. Les défis, ça vous allume ?
K.M. Ce qui était un immense défi il y a 15 ans m’angoisse beaucoup moins aujourd’hui. J’ai pris de l’assurance – et quelques cheveux gris – depuis mon premier projet où l’on devait utiliser la nouvelle technologie Spider pour créer d’immenses écrans de verre d’une grande complexité. Aujourd’hui, à l’aube de la cinquantaine, je n’ai plus la même vision du défi. Ça fait monter l’adrénaline et j’aime plutôt ça !
Q. On a peur de vous sur un chantier ?
K.M. Pas vraiment. En fait, ils sont tous plus gros que moi, alors je fais gaffe !
Q. Votre façon de décrocher ?
K.M. J’aime rentrer à la maison dans la tranquillité de ma campagne, à
l’île d’Orléans. Je me repose au son des violons de mes filles, des
poules qui caquettent au jardin et du vent qui nous fait cadeau du
parfum des fraises fraîches.